Plus compact, plus accessible techniquement, le LiDAR a su se démocratiser en l’espace d’une décennie riche en évolutions. Alors que la photogrammétrie avait su un peu plus tôt trouver son public dans les cabinets d’études, cette technologie semble lui faire concurrence, mais est-ce vraiment le cas ?
La photogrammétrie ou LiDAR ? Lequel choisir ?
Il est vrai que le LiDAR offre de nombreux avantages qui révolutionnent nos processus de production. La rapidité d’exécution et de traitement impressionne, permettant maintenant de visualiser un nuage de points directement sur le terrain. Par nature, l’acquisition par balayage laser donne accès à de nouveaux cas d’usages (le couvert végétal, les structures complexes, les zones sombres…).
Elle promet aussi une grande précision altimétrique que la photogrammétrie peine à atteindre sans multiplier les temps d’acquisition et de logiciel. Plus loin encore, les post-traitements du positionnement du capteur LiDAR ne contraignent plus en principe à l’apposition de cibles au sol, le gain de temps est considérable. Enfin, pour les techniciens aguerris, les rendus LiDAR offrent même de nouvelles perspectives de traitement et de classification de la donnée.
Que reste-il alors à la photogrammétrie ?
La cohérence de l’environnement. Tout d’abord par la colorimétrie qui n’est pas relevée via LiDAR et qui est pourtant le facteur principal qui nous aide à interpréter une donnée 3D.
Ensuite, il faut comprendre de la photogrammétrie que celle-ci bâtit une modélisation 3D à partir d’une multitude de données (photos, cibles, positionnement RTK…).
Plus qu’un ensemble 3D singulier, c’est un système de contraintes et de vérifications multifactorielles de la donnée qui est construit. En LiDAR, chaque point est indépendant.
Fondamentalement, il s’agit de retours laser localisés : chaque retour n’influe pas sur son voisin et n’est pas influencé par son voisinage. A priori, le traitement LiDAR seul ne cherche pas de cohérence dans l’environnement étudié. Bien sûr, l’ensemble du nuage de points peut-être ajusté à l’aide de points de contrôle ou d’interpolations géométriques, mais il s’agit là d’interprétations logicielles.
De plus, un capteur photogrammétrique peut être calibré, ses photos mieux interprétées… avec du savoir-faire, la donnée initiale peut donc être optimisée. La précision du modèle 3D issu du LiDAR reste elle fortement corrélée à la précision du capteur seule. On observe par exemple, qu’un sol plat levé en LiDAR sera, dans le détail, modélisé par une nuée de points qui varient en altimétrie. Cette variation correspond à la précision de l’appareil en fonction des conditions de vol et de matériel, la même marge d’erreur existe en planimétrie.
Ainsi quels points choisir si le chantier exige une précision supérieure aux conditions matérielles ?
La photogrammétrie et le LiDAR, une association gagnante ?
Il est alors judicieux de se tourner vers une harmonisation des deux procédés. Déjà certains matériels LiDAR récents apposent la couleur de leur capteur photo sur le nuage de points issu de leur capteur LiDAR. Il est aussi possible d’opérer une convergence entre deux relevés LiDAR et photo, on associe alors les avantages des deux procédés. L’important étant d’obtenir le meilleur résultat tout en respectant les délais et les volumes de données que l’on souhaite se fixer durant la planification d’un projet.
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